Marignan : 1515. Pavie : 1525. Une grande victoire suivie d'une terrible défaite ; deux dates qui ont marqué d'un sceau indélébile les débuts du règne de François Ier, à l'aube de la Renaissance. Pour tous, François Ier incarne la figure lumineuse du roi-chevalier et du poète cultivant l'art de la galanterie. Mais qui a façonné le grand homme ? Autour de lui, toujours, des femmes : Louise de Savoie et sa soeur Marguerite de Navarre ont construit l'image d'un souverain aimé du peuple, d'un diplomate subtil et d'un homme de guerre appelé à tenir tœte jusqu'à sa mort à l'empereur Charles Quint. Et puis il y a aussi les favorites, celles que l'on nomme " les Salamandres ". à l'instar de ce petit lézard légendaire qui résisterait au feu, les meilleures d'entre elles ont le pouvoir de vaincre l'adversité. Et c'est aussi peut-œtre grdce à elles que le grand homme est devenu un roi accompli. Parmi ces Salamandres, deux femmes se sont livré un duel impitoyable à la cour et dans les somptueuses résidences des bords de Loire : la comtesse Françoise de Chdteaubriant et Anne de Pisseleu, duchesse d'étampes. L'une est brune et piquante, mais elle vieillit ; l'autre est blonde, discrète et diaphane, et son ambition est grande...

Demoiselle d'honneur de la reine mère Catherine de Médicis dans sa jeunesse, Corine de Pâquelin, devenue Madame de Gayrand, est desormais dame d'honneur de sa fille Marguerite de Valois, reine de navarre, dite la reine Margot. Son fils est page à la Cour, son époux responsable de la sécurité de la princesse. Dans les années mouvementées du règne du dernier des Valois, Henri III, son frère bien aimé puis détesté, Marguerite, l'épouse d'Henri de Navarre, le futur Henri IV, connait des hauts grandioses tant à la Cour de Nérac qu'à celles de Fontainebleau ou de Paris avant de lentement déchoir. La famille de Gayrand la suit dans ses pérégrinations et tribulations à travers la France des années 1581-1585 en proie aux guerres de religion. Le couple que forme Corine la catholique avec Quentin le huguenot survivra-t-il à toutes ces nouvelles péripéties ?

Début 1911, Madame DELAVAUX, veuve à la tête d'une exploitation agricole, s'astreint à faire poursuivre à sa fille Lucie des études au-delà du certificat d'études, afin de la faire échapper à la rudesse de la vie du monde agricole encore en marge des progrès techniques naissants. Sur les instances de sa propre mère devenue impotente, la fermière se résout, vu l'âpreté de la tâche, à s'adjoindre un jeune commis en la personne de Célestin dont l'ardeur et l'efficacité au travail sauveront l'exploitation familiale. Finalement, une fois diplômée, la jeune Lucie décide de rester à la ferme et convola en "justes noces" avec Célestin, union qui donnera naissance à une petite Fernande. Le bonheur aurait été au rendez-vous si... le 2 août 1914... la guerre n'avait pas éclaté. La présente évocation, aussi saisissante que poignante, retrace l'incidence dramatique du premier conflit mondial sur le monde paysan d'avant sa mécanisation qui néanmoins a assuré grâce aux femmes la subsistance du pays pendant quatre longues années. Ce récit fondé sur des faits authentiques, comble une sous-estimation du rôle essentiel assumé par les femmes tout au long du conflit, d'autant qu'elles n'avaient aucun droit spécifique, même une fois devenues veuves avec des enfants!

Maria, jeune polonaise de 13 ans, quitte Varsovie et se retrouve à Saint-Petersbourg seule et sans famille. Commence pour elle une vie d'errance : les affres de la révolution de 1917, puis l'invasion allemande de 1941, l'interminable siège de Leningrad, les improbables rencontres avec des êtres dispersés à travers le pays.