La Première Guerre mondiale racontée sous un angle inédit : le rôle primordial des chevaux sur le front, aux côtés des soldats. Une prise de conscience que vit Pauline, infirmière issue du monde rural, qui a quitté son village de Normandie et les siens parce qu'il lui semblait avoir tout perdu... Intense et volontaire. Telle est Pauline, dix-sept printemps, qui a hérité de son père l'amour de la terre et des bêtes. Dans ce village du Calvados, la Grande Guerre, comme partout, a mobilisé les hommes mais aussi les chevaux. Ainsi, Pompon, fier percheron avec lequel Pauline a grandi, est sur le front pour tirer les trains d'artillerie. Une déchirure pour la jeune fille. C'est aussi le cúur chaviré qu'elle revoit par hasard Henri, amour secret et impossible, la veille de son départ pour la Somme. Une lettre du jeune homme qui va décider de son destin... En côtoyant au plus près la guerre et tout ce qu'elle pulvérise - l'espoir, les vies, les familles -, Pauline, enrôlée comme infirmière, peut-elle encore croire aux miracles ?

Eté 1927, dans l'Eure. Unie à Henri par une passion toujours intacte, Pauline mène une vie douce entre les siens et le haras des Tilleuls. Seule ombre : la crainte mêlée d'aversion de Fanfan envers son père en raison de son visage mutilé par la Grande Guerre. Ce bonheur presque tranquille vole en éclats lorsque Pauline apprend qu'un homme, amnésique et paralysé à la suite d'un traumatisme de guerre, affirme s'appeler Julien Vautier. Cela réveille d'anciens soupçons de Pauline : Julien, son frère chéri qui habite la ferme familiale, serait-il un imposteur ? Dans cette suite indépendante des Portes du bonheur, la jeune femme est placée devant un cruel dilemme...

Années 1930, en Normandie. Henri, Pauline et leurs trois enfants forment une famille unie en dépit de la crise qui a ruiné leur élevage de chevaux. Fanfan, l'aîné, connaît l'émoi du premier amour. Et Henri, invité à Berlin, découvre, horrifié, l' Allemagne nazie. Puis vient la guerre. Tandis que la famille subit l'occupation, Fanfan, enrôlé le jour de ses vingt ans, est fait prisonnier à Dunkerque. Evadé, résistant, il va tenter de traverser cette période douloureuse en restant fidèle aux valeurs des siens.
Une chronique familiale passionnante, qui se lit comme une suite indépendante après Les Portes du bonheur puis La chanson de Julien.